UN TRANSSEXUEL ACCOUCHE D’UN ENFANT SANS SEXE

Qu’un transsexuel aille jusqu’au bout de sa démarche, se fasse opérer pour changer de sexe,  puis demande à modifier son état civil, après tout, c’est son problème.

Mais dans cette affaire, il ne s’agit pas de cela: cette femme a décidé de devenir un homme tout en conservant ses organes génitaux féminins dans le but de porter un bébé. Elle veut se ménager toutes les possibilités, elle revendique toutes les identités, un rêve d’hermaphrodisme en quelque sorte…  Habituellement les personnes atteintes du syndrome de Benjamin, communément appelées transsexuelles, sont logiques avec elles mêmes : quand des femmes veulent devenir des hommes, il leur semble de facto inconcevable de porter un bébé, puisqu’elles se sentent hommes.

Au passage, on peut être surpris que des médecins se soient rendus complices d’une telle démarche. Manifestement, certains font du Serment d’Hippocrate (« je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice […] Je passerai ma vie et j’exercerai mon art dans l’innocence et la pureté. ») des interprétations plutôt iconoclates. Donc, cette femme, devenue homme, décide contre toute logique de porter un bébé. Un traitement hormonal rend cela possible.

Après l’accouchement, l’administration lui accorde d’être inscrite comme père, et non comme mère de l’enfant. Deuxième complicité, des fonctionnaires cette fois-ci, mais comme le rappelle fort justement l’article, les tribunaux allemands n’ont cessé de renforcer les droits des transsexuels ces dernières années. L’administration est dans l’esprit du temps lorsqu’elle accède à la demande de la requérante (que je devrais donc appeler «le requérant »).

Mais cela ne suffit pas… Notre transsexuel avait visiblement l’intention de perpétuer son « identité transgenre »: il demande à ce que l’enfant soit déclaré « sans sexe ». Pour s’assurer que cela soit possible, il a accouché à domicile, avec la complicité d’une sage femme (encore une complicité coupable).  Il ne lui suffit pas de transmettre un capital génétique, il veut être certain que son enfant partagera, comprendra et vivra lui aussi ce mal-être, ce profond désarroi de n’ appartenir ni à un sexe ni à l’autre. Il veut que son enfant soit assexué. Pourquoi ? Pour lui laisser le choix ? Chacun d’entre nous peut comprendre que derrière cette démarche délirante se cache la nécessité de partager son fardeau, de ciseler un être à son image. Et c’est là que se révèle l’horreur de l’idéologie du genre : on prive un enfant de son identité sexuelle, on le condamne dès sa naissance à être perturbé,, sans aucun doute rejeté par ses futurs camarades… Une fois de plus, nous laissons faire, ou plutôt nous accompagnons les demandes et les expérimentations les plus aberrantes, sans nous soucier des conséquences.

Ces expériences sont dignes de John Money et du Docteur Mengele mais comme elles se font au nom de la tolérance et du respect de toutes les identités sexuelles, elles ne sont pas condamnées comme telles. Au contraire, la  présidente de l’Association allemande pour la transidentité et l’intersexualité Andrea Budzinski considère que «l’Allemagne va devoir s’organiser. Il va y avoir des hommes enceints et des “Väterinnen” (néologisme qui pourrait se traduire par “pères-femmes”). Un jour ça deviendra banal».

J’ai bien peur qu’elle n’ait malheureusement raison. Et cela ne restera pas cantonné à l’Allemagne. La boîte de Pandore est désormais grande ouverte.

http://next.liberation.fr/sexe/2013/09/15/le-pere-accouche-d-un-enfant-sans-sexe_932120

12 réflexions sur “UN TRANSSEXUEL ACCOUCHE D’UN ENFANT SANS SEXE

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  3. La France a aussi ses complices en plus grand nombre et autorité sur le même sujet …. et ses complices sont ceux qui n’en disent rien rien : laissons ça aux allemands n’est ce pas ?
    qoi qoi z’etes pas au courant … il faut dire que la manif dans la rue a cette epoque a bien servi : on parlait d’autre chose pardi , et c’était diablement plus important , pensez ! l’émotion suscitée par la dévastation sociétale de la famille , il fallait la juguler et la detourner des lois qui la dévasterait de façon encore plus radicale… et croyez vous que les politiques de tous bords auraient défrayé a cette Omerta superbement reussie ? et qui persiste ?
    bon allez voici : il s’agit (pour rester dans le thème du blog… mais il y a eu aussi encore pire ) de la derogation de la loi bioéthique du 11 fevrier 2013 : autorisation de recherche et developpement de conception humaine ( par fecondation in vitro ou in utero ou par scission nucléaire de cellule humaine dans un ovule enucléé , le texte ne precise pas ) avec inhibition d’un de ses chromosomes X … langage esotérique ? sauf pour les apprentis – genreur ( excusez l’expression: gendereurs ou gender-geniqueurs ) Le gender -gènisme est institué dans nos laboratoires de recherche en PMA . Autrement dit le gender n’est pas seulement ideologique ou virtuel il est biologiquement et par la Loi : possible … on attend les résultats ( biologiques ) pendant ce temps on prépare l’opinion … dès l’école …. pour satisfaire au « gender », il sera possible, à la demande des  » paires » ou transés en tous genres , d’inhiber l’embryon et ainsi empêcher le développement naturel de l’identité sexuelle, et tout le monde danse de joie

  4. Paradoxe génial et plaidoyer vibrant pour la Vie, toutes mes félicitations à ce jeune papa qui aura su passer outre les préjugés, malheureusement trop communs, réactionnaires et transphobes.

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