L’auteur de cet excellent article explique comment la lutte de sexes doit remplacer la lutte des classes pour que l’emprise idéologique de nos gouvernements ne se relâche pas.
Ceci passe par un déni de réalité: l’idéologue va faire plier le réel, le remodeler pour qu’il corresponde à sa conception du bien. Le changement est toujours un progrès, forcément positif, alors que la volonté de conserver l’ordre établi toujours perçue comme un grave péché.
Il décortique ensuite ce narcissisme si caractéristique de nos sociétés contemporaines. Le bonheur des individus ne doit rencontrer aucune contrainte, tout est possible, rien n’est immoral, aucune action, aucune attitude ne peut être jugée coupable tant qu’elle a pour objectif de rendre heureux. Tout doit se faire dans la légèreté et la jouissance.
L’auteur perçoit et présente très clairement les motivations des « croisés » de la théorie du genre. Il nous les exposé avec brio.
Bonne lecture.